les preparateurs en pharmacie peuvent ils vacciner

Centrede Formation des Préparateurs en Pharmacie Hospitalière – Sélections 2018 1 CENTRE DE FORMATION DES PREPARATEURS EN PHARMACIE HOSPITALIERE (C.F.P.P.H.) 162 avenue Lacassagne - Bât A CS 63743 69424 LYON Cedex 03 Tel : 04 72 11 53 38 - Mail : esquirol.cfpph@ Internet HCL : www.chu-lyon.fr Loidu 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire. Extension du passe sanitaire et vaccination obligatoire pour les soignants : voici les deux mesures phares de la loi sur la gestion de la crise sanitaire, qui prolonge par ailleurs le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire jusqu'à la mi-novembre 2021. Àla pharmacie de la Poste, en bas de la rue de Verdun, le préparateur Serge Itoua parle d'une baisse "indéniable mais pas d'écroulement".L'officine qui réalisait jusqu'alors une quinzaine de Lesclients sont nombreux, en pharmacie, à demander s'ils peuvent se faire vacciner contre la grippe directement sur place. Se faire vacciner en pharmacie : pas pour tout de suite - Tarare (69170) mon compte LaHaute Autorité de santé vient de donner son feu-vert aux préparateurs en pharmacie pour vacciner contre la grippe saisonnière et la Covid-19 pour « augmenter les capacités de vaccination conjointe ». La Direction générale de la santé, au ministère, a déjà préparé le texte réglementaire pour permettre aux préparateurs de vacciner dès la semaine Rencontre Avec Joe Black Bande Originale. Élargissement des effecteurs pouvant participer à la campagne de vaccination en pharmacie Afin de permettre à un plus grand nombre de professionnels de santé de vacciner en pharmacie, les étudiants en 1er et 2d cycle des études de santé, les professionnels retraités et les professionnels de santé sans activités sont autorisés à vacciner en pharmacie en soirée à partir de 20 h et le dimanche à compter du 26 décembre 2021. Rémunération sur ces plages horaires soirée et dimanche Pour la rémunération des vaccinations réalisées sur ces horaires d’ouverture, les pharmaciens ont le choix entre une rémunération à l’acte ou au forfait. Rémunération à l’acte Dans ce cas le pharmacien facture via le code INJ » l’intégralité des vaccinations réalisés et il assure lui-même la rémunération des autres effecteurs auxquels il fait appelle. L’acte d’injection est facturée selon le tarif en vigueur pour les pharmaciens quel que soit l’effecteur. Le pharmacien contractualise avec les effecteurs et les rémunère directement aucune prise en charge de la rémunération des effecteurs ne pourra être réalisée par les caisses d’assurance maladie donc aucun bordereau de rémunération ne devra leur être adressé. Rémunération au forfait Une rémunération au forfait est possible pour l’ensemble des effecteurs y compris le pharmacien avec les modalités actuellement en vigueur dans les centres de vaccination. Aucune facturation à l’acte ne devra être effectuée et l’ensemble des effecteurs devra adresser un bordereau de rémunération de ses vacations à l’Assurance Maladie pour paiement direct par celle-ci bordereau pour le pharmacien titulaire ; bordereau pour le pharmacien adjoint ; bordereau pour le préparateur. En savoir plus sur les informations nécessaires pour cette facturation. Quel que soit le mode de rémunération choisi pour la vaccination, l’enregistrement dans SI-VAC de l’ensemble des vaccinations réalisées, quel que soit l’effecteur, peut être réalisé avec la carte CPS ou e-CPS du pharmacien titulaire de l’officine afin qu’il puisse être rémunéré à ce titre. Deux nouvelles. La campagne de vaccination contre la grippe débute ce vendredi 6 octobre et les pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine et d’Auvergne-Rhônes Alpes peuvent administrer la piqûre aux adultes. Une expérimentation qui durera trois ans. officines - dont plus de 390 en Auvergne - se sont déclarées volontaires pour participer à l’expérimentation en Auvergne-Rhône-Alpes. Objectif vacciner davantage de monde. Alors que les objectifs de santé publique sont fixés à 75 % pour la population dite à risque » personnes de plus de 65 ans, la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière demeure en dessous de 50 %. Pour l’Agence régionale de santé, l’intérêt de la vaccination en pharmacie est de toucher des populations complémentaires à celles déjà prises en charge par les médecins et les infirmiers » Quelles sont les officines où se faire vacciner contre la grippe en Auvergne ? Pourront être vaccinés gratuitement dans les pharmacies volontaires les adultes âgés de 18 ans et plus, mais pas les femmes enceintes et les personnes qui n’ont jamais été vaccinées contre la grippe. Celles présentant un risque particulier - terrains immunodéprimés, antécédents de réaction allergique à une vaccination antérieure, patients présentant des troubles de la coagulation - identifiées par le pharmacien lors de l’entretien pré-vaccinal seront orientées vers leur médecin traitant. Les officines doivent disposer d’un espace dédié et avoir reçu une journée de formation en amont. Très insuffisant », juge le Dr Edmond Roussel, secrétaire général de l’ordre régional des médecins. C’est d’abord une erreur des autorités de croire que cela fera faire des économies car souvent, on faisait le vaccin en même temps qu’autre chose au cours d’une même consultation. De plus, le vaccin est un acte médical qui nécessite un examen. Ce n’est pas en voyant les patients trois secondes au fond de la pharmacie qu’on paut faire ça. » Nicolas Faucon Les alternatives à la vaccination décollent. Le moins que l'on puisse dire, sans ranimer un débat déjà enfiévré, c'est que la vaccination ne fait plus l'unanimité au sein de la population. Ainsi, note Coraline, préparateur en pharmacie dans une officine clermontoise, il y a désormais une alternative » prise en considération et, entre ceux qui se font vacciner contre la grippe et ceux qui choisissent des traitements préventifs naturels », la proportion est quasiment égale. C'est presque 50/50, affirme la jeune femme, qui reconnaît avoir recours pour elle-même à l'un de ces traitements à base de plantes. Si, selon les laboratoires, différentes formules sont proposées, en homéopathie, la préparation de base est l'influenzinum, concoctée par dilution et dynamisation du vaccin anti-grippal de l'année. A l'influenzinum est souvent associée de la thymuline, une hormone obtenue par synthèse qui stimule les défenses immunitaires. Côté plantes, une solution buvable à base notamment d'échinacée, de plantain et de romarin – reconnus pour contribuer à la défense de l'organisme– ajoutés à un extrait de pépins de pamplemousse et à des oligo-éléments tels que cuivre et le zinc, est également préconisé pour minimiser les effets des épisodes viraux sur la sphère ORL. L'administration des granules et autres solutions est facile, la posologie est juste un poil contraignante. Contrairement au vaccin qui ne requiert que quelques poignées de secondes, il s'agit de prises régulières et sur le long terme, d'octobre à mars. "On a maintenant suffisamment de doses" pour répondre aux demandes, assure Gilles Bonnefond, porte-parole de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine."Les pharmacies sont prêtes" à administrer la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 à tous les adultes, car "les personnes éligibles viendront au fil de l'eau", au bout des six mois de délai, a expliqué mercredi 24 novembre sur franceinfo Gilles Bonnefond, porte-parole de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine, même s'il demande aux pouvoirs publics des renforts afin de répondre aux demandes croissantes des patients. franceinfo Les pharmacies sont-elles prêtes à l'élargissement probable de la dose de rappel à tous les adultes ? Gilles Bonnefond Nous sommes prêts, organisés. Aujourd'hui, pharmaciens, médecins, infirmiers, absorbent environ la moitié des vaccinations. Et parmi elles, les pharmaciens font à peu près 60 % de ces vaccinations, les médecins 30 % et les infirmiers 10 %. L'avantage, en pharmacie, est que les préparateurs sont autorisés à vacciner. Et puis, nous sommes à peu près cinq personnes, en moyenne, dans toutes les pharmacies. On arrive à répartir, dans nos équipes, ce travail supplémentaire de vaccination et de dépistage. Vous n'aurez pas besoin de renforts, d'effectifs supplémentaires ? On demande aux pouvoirs publics de nous aider, de faire en sorte que les étudiants puissent venir vacciner en dehors de leurs heures de formation. On essaie de demander également aux pouvoirs publics l'autorisation de pouvoir embaucher des infirmières, qui peuvent venir donner un coup de main aux officines. Mais pour l'instant, nous n'avons pas cette autorisation. Avez-vous toutes les doses nécessaires en stock aujourd'hui ? C'est le gros avantage, par rapport au mois dernier, en octobre. On a maintenant suffisamment de doses. Le vaccin Pfizer est désormais livré à la médecine et aux pharmacies de ville. Du coup, on n'a plus besoin de gérer les doses, de limiter les rendez-vous parce qu'on n'avait pas assez de vaccins. Maintenant, c'est beaucoup plus facile à organiser. De temps en temps, on vaccine même des personnes pas encore éligibles, puisque quand il nous reste des doses, on ne va pas les gaspiller. On répond à des demandes et on anticipe un petit peu sur les décisions de l'exécutif. Car on sait très bien que cette dose est efficace pour les patients. À quel moment les personnes qui ont déjà été contaminées par le Covid devront faire leur dose de rappel ? Elles n'ont eu qu'une dose de vaccin, parfois aucune. Il faut attendre six mois après la dernière injection, ou six mois après l'infection. Il faut respecter le timing. C'est pour cela d'ailleurs que si le gouvernement annonce que tous les adultes doivent avoir une dose de rappel, de toute manière, ils viendront au fil de l'eau. Puisque la majorité a été vaccinée cet été. On pourra absorber cette charge de travail au fur et à mesure. Va t-on bientôt manquer de pharmaciens en France ? En 2015, une officine a fermé tous les deux jours, contre une tous les trois jours en 2014, un phénomène qui s'accélère donc ces dernières années. Selon un rapport qui vient d'être publié par l'Ordre des pharmaciens, pour le moment, cela n'a pas de conséquence sur le territoire. En revanche, la France pourrait réellement se retrouver en pénurie de pharmaciens d'ici peu, à cause des départs massifs à la retraite qui sont à prévoir dans la départs à la retraite attendus. En effet, d'ici 2020, plus de pharmaciens vont partir à la retraite. Et leur remplacement est loin d'être assuré. En cause, les étudiants en pharmacie, qui optent de moins en moins, une fois diplômé, pour le travail en officine. Actuellement, ils sont moins d'un sur trois à faire ce choix. Les autres préfèrent d'autres branches comme l'industrie ou le travail de pharmacien en mutation du métier. Cette crise des vocations s'explique notamment par la mutation de la profession. Or, cette mutation n'aboutit pas et la promesse faite depuis des années aux pharmaciens de proposer de nouvelles prestations n'aboutit pas. "Le pharmacien doit pouvoir agir sur la prévention. On souhaiterait que les pharmaciens puissent vacciner les adultes, pour la grippe par exemple. Cela se fait dans beaucoup de pays européen", explique Isabelle Adenot, présidente de l'ordre des pharmaciens. "On peut aussi imaginer des pharmaciens allant à domicile pour regarder le contenu de l'armoire à pharmacie. Est-ce que le médicament est périmé ? A quoi sert-il ? Peut-il être réutilisé ? Beaucoup de services peuvent arriver", des pharmaciens s'impatiente. Désormais, le pharmacien ne veut plus être un simple vendeur de boîte de médicaments. Pour cela, l'ordre des pharmaciens presse le gouvernement de passer à la vitesse supérieure. Parmi les nouveaux services qui pourraient être proposés par les pharmaciens, certains ont en effet déjà été votés cette année - dans la loi de santé Touraine - et même pour d'autres, depuis la loi Bachelot en 2009. Pourtant, les décrets d'application peinent à sortir. L'ordre a donc décidé de faire monter la pression et menace de saisir le conseil d'Etat si les décrets n'arrivent pas. ►Pourquoi les officines ont-elles été sollicitées pour vacciner contre la grippe ?Les pharmacies ont été sollicitées par le ministère de la santé en 2017. La mesure a tout d’abord été expérimentée en Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine. En 2018, cette expérimentation s’est étendue aux Hauts-de-France et à l’Occitanie. Aujourd’hui, les pharmaciens peuvent pratiquer cette injection contre la grippe sur tout le territoire. L’objectif était de répondre à un problème de santé publique un important déficit de vaccination des personnes considérées comme fragiles et à qui le vaccin est proposé gratuitement chaque année, explique Pierre Béguerie, président du conseil central de l’ordre des pharmaciens. Dans ce cadre, nous jouons notre rôle de prévention plus il y a de personnes vaccinées, plus l’ensemble de la population est protégé. »►Tous les pharmaciens peuvent-ils pratiquer cette vaccination ?Les pharmaciens doivent être volontaires pour faire ce vaccin dans leur officine. Ils peuvent aussi refuser de réaliser cet acte, non habituel pour eux. Mais les réticences s’avèrent peu nombreuses, assure le conseil de l’ordre. En revanche, tous les pharmaciens-vaccinateurs » doivent avoir suivi une courte formation théorique et pratique de 6 heures. Cette injection intramusculaire n’est pas difficile à réaliser, mais il faut déjà l’avoir fait », justifie Pierre Béguerie. Autre condition pour proposer la vaccination l’existence dans la pharmacie d’un espace de soin et de confidentialité séparé de celui de la vente. Ce lieu doit être équipé d’un point d’eau et d’une trousse de secours adaptée. En Nouvelle-Aquitaine, qui était l’une des régions test, 75 % des pharmaciens peuvent aujourd’hui vacciner contre la grippe, se réjouit Pierre Béguerie, lui-même pharmacien à Bidart. Chacun s’organise comme il le souhaite. Certains proposent même des rendez-vous. Dans mon officine, nous avons ainsi vacciné près de 200 personnes l’année dernière. » Il précise que les pharmaciens ne viennent que compléter un dispositif vaccinal existant » Nous ne vaccinons pas à la place des médecins ou des infirmières. »► Qui peut se faire vacciner dans les officines ?Les pharmaciens ne peuvent administrer ce vaccin qu’à des personnes majeures faisant partie des personnes fragiles à qui la vaccination est proposée sur présentation de leur bon de prise en charge de l’Assurance maladie. Il s’agit des plus de 65 ans, des sujets atteints d’affections de longue durée diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…, des femmes enceintes et de celles souffrant d’obésité sévère. Une limitation fixée par le ministère de la santé en 2014, pour répondre à la fronde des médecins et des infirmiers. Toutes les autres doivent se procurer un certificat médical pour que nous les vaccinions », précise Pierre Béguerie, qui assure avoir déjà dû refuser des demandes de vaccination contre la grippe dans son officine.► Peut-on déjà mesurer l’efficacité de ce dispositif ?Reste à évaluer l’efficacité de ce nouveau parcours de soins à l’échelle nationale avec la campagne de vaccination qui doit durer jusqu’au 31 janvier. L’expérimentation en 2018 avait, selon Pierre Béguerie, fait ses preuves 750 000 personnes avaient été vaccinées en pharmacie dont 150 000 de plus de 65 ans qui n’avaient jamais reçu d’injection contre la grippe », assure-t-il.

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